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5 mai 2024 7 05 /05 /mai /2024 07:23

SEPTIEME DIMANCHE TEMPS PASCAL B 12 Mai 2024

 

        Jn 17, 11b-19, avec Ac 1, 15-26 et 1Jn 4, 11-16

 

L’Unité de ses disciples est proclamée indispensable par le Christ, pour la diffusion de la Bonne Nouvelle ! Le croyons-nous ?

 

Fil conducteur :

L’exigence de l'Unité entre eux, pour les disciples que nous sommes serait inconcevable, si elle ne prenait sa source dans la réalité de l'Amour parfait entre les Trois Personnes divines. Ainsi, ce qui est "impossible à l'homme" s'avère possible à Dieu et nous remplit de cette joie dont Jésus veut nous combler ( Jn 17, 13). Mais, en même temps, quelle responsabilité pour nous!

 

Principaux points :

1) Jésus nous stupéfie en exigeant  cette unité qui doit régner entre nous, ses disciples ! Et il insiste encore, en affirmant que cela est non seulement possible, mais indispensable pour la venue du Royaume. Cela, alors que nous vivons trop souvent, douloureusement, la réalité du contraire ! Il y a, en effet, comme un tiraillement entre notre aspiration à l’unité et l’intensité, en nous et entre nous, des forces de division.

2) Alors, comment Jésus s’y prend-t-il pour nous introduire dans une dynamique menant à l’Unité ?

Il nous a expliqué que l’Unité en question, ce n’est pas moins que celle existant entre le Père et lui, entre les Trois Personnes de la Trinité divine entre elles, basée sur l’Amour. Rien à voir avec la

 « solidarité » fabriquée par « le monde » pour servir des « intérêts », souvent inavouables comme, par exemple, la solidarité dans la Mafia !

Il y a « l’amour selon le monde », caricaturé trop souvent par le trop classique «chéri(e) je t’aime» accommodé « à toutes les sauces »!

Et il y a « l’Amour en vérité", reçu de la Source qu’est la Trinité divine et dont la seule présence, chez ceux qui le pratiquent est haïe par « le monde » car faisant ressortir l’hypocrisie du faux amour.

3) Rien d’étonnant à ce que Jésus veuille préserver ses disciples du « Mauvais », en les « consacrant » (c'est-à-dire en les dirigeant vers ce qui est sacré), à savoir vers la Trinité d’Amour. Là est la Vérité de l’Amour (« Amour et Vérité se rencontrent… » Ps 85/ 84). C’est l’opposé de la force centrifuge du « monde », qui, en prônant un faux amour, nous éloigne de la Source du véritable.

 

 

4) Cependant, c’est dans ce monde là qu’il nous faut travailler dans la « vigne du Seigneur » où il nous envoie, porteurs de la force de Dieu qui demeure en nous si, par nos paroles et nos actes, nous témoignons que le Père a envoyé son Fils comme sauveur du monde (1Jn 4, 16) et et si notre Unité est vraiment réelle, portant sur :

- la Foi au seul Sauveur qu’est le Christ, le rejet de toutes les idéologies contraires et de tous les amalgames syncrétiques autour de notions aussi imprécises que «les énergies» etc…

-une Unité basée sur l’Amour dont la seule Source est en Notre Dieu Trinitaire !

 

Michel ANDRE, diacre  jeannemichel.andre@gmail.com

 

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1 mai 2024 3 01 /05 /mai /2024 06:56

SIXIEME  DIMANCHE  DU  TEMPS  PASCAL  B

(5Mai 2024)

Jn 15, 9-17  avec Ac 10, 25-48  et 1 Jn 4, 7-10

                              Une « recette » de Bonheur véritable !

 

Fil conducteur :Inimaginable, cette proposition de Dieu de nous choisir comme "amis"… à la seule condition, bien sur, d'imiter la façon que Jésus a d'aimer. Et cette proposition magnifique, elle concerne tous les hommes, comme nous l’explique la 1ère lecture!

 

Principaux points :

  1. Promesse de bonheur et mode d’emploi : Jésus nous révèle le Bonheur parfait par l’Amour parfait vécu dans la Trinité divine. Il ajoute de suite comment faire pour participer nous-mêmes à ce Bonheur : c’est en nous aimant les uns les autres comme Jésus nous a aimés ! C’est très simple…mais pas facile, car Jésus ajoute qu’il faut, pour cela se « dessaisir de sa vie ».
  2. Or, ce « dessaisissement » de notre vie est un sujet de confusion fréquent : faut-t-il renoncer à vivre, faut-t-il faire de grandes prouesses au péril de la vie que Dieu nous a confiée ? Ce serait aller en sens inverse du Plan de Dieu, mépriser ce don magnifique de la vie qu’il a fait à chacun. Non, il s’agit de se dessaisir du plan que nous élaborons concernant la façon de mener notre vie, plan marqué par nos dérives et auquel nous nous accrochons désespérément. S’en dessaisir nous permet, au contraire, d’installer notre vie dans le Plan de Dieu…ce qui nous fait peur tant que nous n’avons pas fait le saut (sans élastique) de la confiance amoureuse en Dieu, celle de la Foi !
  3. Nous imaginons volontiers que nous pouvons aller vers Dieu à coup de « mérites » accumulés, tout en « ramant » et rouspétant sans cesse !
  4. Mais en réalité, c’est Dieu qui vient vers nous et qui nous choisit, non pas comme esclaves, ni même comme serviteurs, mais comme amis (ceux qu’on aime !). L’esclave obéit par peur et cherche à s’échapper dés que possible. Le serviteur obéit par soumission mais souvent se défile. L’ami, lui, est dans une relation d’amour. Est-ce la mienne avec Dieu ?
  5. Si nous acceptons la proposition de Jésus d’être ses amis, alors, ça change tout ! Dés lors nous pouvons aimer Dieu comme Jésus aime le Père, nous aussi dans un véritable amour filial et comme il nous aime tous. De ce fait, nous devenons capables d’aimer les autres comme Dieu les aime, à la façon merveilleuse de Jésus ! Nous sommes alors en plein accord avec Dieu, avec sa volonté, et nos demandes deviennent automatiquement conformes à cette volonté de Dieu…car elles sont devenues des demandes dictées par l’amour véritable et non par des désirs contraires à cet amour : c’est cela « demander au Père au nom de Jésus ». Faire au nom de quelqu’un, c’est comme si cette personne elle-même le faisait. Nos demandes « au nom de Jésus » seront entendues par notre Père comme si elles émanaient de Jésus et donc exaucées ! Qu’attendons-nous pour être de vrais « amis de Jésus » non en paroles, mais dans le concret de notre vie telle qu’elle est !

 

Michel ANDRE  diacre   jeannemichel.andre@gmail.com

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15 avril 2024 1 15 /04 /avril /2024 16:19

CINQUIEME  DIMANCHE  TEMPS  PASCAL B  (28 Avril 2024)

Jn 15, 1-18, avec Ac 9, 26-31 et 1 Jn 3, 18-24

Comment porter du fruit dans notre vie et quel fruit ? Comment demeurer, pour cela, dans le Seigneur Jésus ?

Fil conducteur : Autant le vigneron est qualifié pour soigner efficacement sa vigne (qu'il aime!)…autant, et même plus, Dieu, parce qu’il nous aime, connaît ce qui est le meilleur pour nous, y compris la nécessité de nous « tailler », nous aussi, si besoin, par des épreuves (à notre mesure !). Admettre cela, ce n'est pas seulement une question de logique…mais plutôt de confiance qui  ne peut naître en nous que par une véritable intimité avec Jésus! C’est pourquoi il nous faut « demeurer  en lui » comme le sarment demeure intimement sur la vigne ! C’est alors que nous pourrons  porter du fruit grâce à cette « sève » qu’est l’Amour que Jésus diffuse en nous !

Principaux points :  Ma vie va-t-elle dans le bon sens ? Qui d’entre nous ne s’est trompé de chemin en voiture et cela même depuis l’usage du GPS ?

Quand tel est le cas, il nous faut changer de sens. Mais encore faut-il s’apercevoir à temps qu’on s’est trompé, sinon, c’est le blocage. Il en va de même pour le sens donné, par nous, et par nous seul, à notre vie.

Quelqu’un a fixé, avant nous et pour nous, certaines grandes lignes de notre vie. Quand Jésus nous dit que son Père est le vigneron, cela veut dire que c’est Lui et pas nous, simples sarments de la vigne, qui a décidé de l’endroit approprié pour planter cette vigne où nous sommes fixés. Le vigneron connaît son affaire et ne plante une espèce de vigne donnée que dans l’endroit convenable, le meilleur pour cette vigne là. Alors pourquoi réclamons nous trop souvent d’autres conditions de vie, concernant lieu, conjoint, enfants, métier, environnement etc… que nous trouvons inadaptés à notre personne :

« Ah, si seulement j’étais dans d’autres conditions, avec un conjoint sans autant de défauts, des enfants sans problème, une meilleure santé etc… : le Bon Dieu se rend-t-il compte de tout ce que je dois porter et supporter ?! ».

A vrai dire, n’est-ce pas le vigneron et non le sarment qui connaît quand et comment tailler sa vigne, l’empêcher de trop monter, courber le sarment en forçant un peu mais pas trop ? Alors, pourquoi récriminer contre le Père qui nous impose toutes ces épreuves que nous trouvons lourdes autant qu' inutiles? Seuls donneront du fruit les sarments soignés par le vigneron. Seuls entreront dans l’amour et y progresseront, ceux qui auront fait confiance au Père/vigneron concernant les soins pour sa vigne et qui, bien sur, serons restés fixés sur le cep qu’est Jésus lui-même. Un sarment détaché du cep sèche et meurt !

Dès lors, soyons vigilants! Au lieu de chercher systématiquement à mener les choses à notre façon, pour faire aboutir à tout prix notre plan, faisons confiance au Plan de Dieu, dont la finalité est notre bonheur. Et surtout, si nous constatons que le sarment que nous sommes est en train de se détacher de Jésus/cep, par négligence, illusion, découragement, paresse, revenons dans le bon sens donné à notre vie, revenons dans l’Amour ! Nous obtiendrons alors, nous dit Jean dans sa lettre (1Jn 3, 22) tout ce que nous lui demanderons, parce que nous aurons gardé son commandement d’Amour

 

Michel  ANDRE  diacre

Jeannemichel.andre@gmail.com

 

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10 avril 2024 3 10 /04 /avril /2024 09:58

      QUATRIEME DIMANCHE TEMPS PASCAL B (21 Avril 2024)

                    Jn 10,11-18 avec Ac 4, 8-12 et 1 Jn 3, 1-2

LE  CHRIST  BON  PASTEUR  SEUL  SAUVEUR  DE  L’HUMANITE

            Journée de prière pour les vocations sacerdotales

 

Fil conducteur : En dehors du Christ il n’est point de salut pour l’homme

Le Christ est seul Sauveur de l’humanité. Des idéologies trompeuses cherchent toujours à nous séduire en nous offrant la satisfaction de désirs contraires à l'Amour. Or, seul  celui-ci  peut nous apporter le BONHEUR !

Principaux points :

1) La volonté de Dieu, Père, c’est que tous soient sauvés et le rôle d’unique Sauveur est dévolu au Christ, bon berger donnant sa vie pour ses « brebis » que nous sommes. Mais le sacrifice, par amour, de sa vie, ne met pas un point final à l’histoire du salut. En « reprenant » sa vie par sa résurrection, Jésus conduit à sa suite tout le troupeau des brebis vers le « pâturage » de Bonheur du Royaume. Pleinement Dieu car Verbe éternel, Christ se devait d’être, en tant qu’homme, le premier ressuscité ! C’est ce dont témoignent  Pierre et Jean, remplis d’Esprit Saint, devant les chefs du peuple

2) Pas question d’aller chercher en dehors de Jésus un sauveur pour l’humanité (Ac 4, 12), contrairement à ce que nous suggèrent médias et faux prophètes prétendant nous diriger ! On nous dit que le salut est ici ou là, mais Jésus nous déclare : « N’y allez pas » !

Constatons plutôt l’échec lamentable de toutes les « idéologies » par lesquelles des légions d’imposteurs, encore à l’œuvre aujourd’hui, ont prétendu faire le bonheur de l’humanité !Pour mener le troupeau des brebis, Jésus s’est adjoint des aides et nous a prescrit de prier pour qu’il en envoie en suffisance. C’est ce que nous faisons particulièrement aujourd’hui en priant pour les vocations sacerdotales.

3) Seul l’Amour peut nous apporter le Bonheur. Or, nous sommes  des enfants de l’Amour, enfants de Dieu » (1 Jn 3, 2) et donc dans l’assurance du Bonheur, dés maintenant, quoique incomplètement, mais certainement plus tard, en plénitude, dans le Royaume que nous a ouvert Jésus par sa résurrection.

Mais il y a à cela une condition : aimer Dieuet le prochain comme soi-même, non seulement en paroles mais en actes, comme nous l’a expliqué Jésus (Mt 25, 31-46) : « chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait » .

Faisons donc maintenant, en Christ, ce choix effectif de l’Amour !

 

Michel  ANDRE, diacre  jeannemichel.andre@gmail.com

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6 avril 2024 6 06 /04 /avril /2024 09:15

TROISIEME  DIMANCHE PASCAL  B 14 Avril 2024-

Apparition aux apôtres et envoi

 

Lc 24, 35-48 avec Ac3, 13-19 et 1 Jn 2, 1-5a

Apparition aux onze et aux disciples et envoi.

Fil conducteur :

Aujourd'hui encore, la résurrection du Christ représente pour chacun de nous un choc salutaire). Comme pour les disciples et malgré notre familiarité avec cet évènement déroutant, c'est une invitation à voir autrement notre destinée, notre relation à Dieu, et notre vie courante, alors qu'il est si tentant de s'installer dans la routine! Mais c'est toute autre chose que la routine, cette mission que le Ressuscité confie à ses disciples!

Principaux points :

1) Nous avons du mal à réaliser l’énormité du choc subi par le groupe des apôtres lors de l’apparition de Jésus ressuscité. Sans doute sommes- nous trop familiarisés avec cette donnée essentielle du christianisme qu’est la résurrection de Jésus pour mesurer à quel point elle a pu troubler les apôtres !

Ce n’était pas comme les apparitions « individuelles » concernant Marie-Madeleine, Pierre, les disciples d’Emmaüs. C’est l’Eglise à son tout début qui est concernée, l’ensemble des premiers  "croyants » !

2) Etait-ce donc si inattendu ? Jésus ne l’avait-il pas annoncé ? Bien sur que si!

A vrai dire, il l’avait fait depuis trois ans. Mais il y a des choses qu’on ne sait pas, qu’on ne peut pas ou qu’on ne veut pas entendre quand tout va bien, mais qu’il nous faudra bien comprendre…dans la difficulté, dans le malheur. Jésus a du attendre que ces sympathiques «« sourds » soient dans le creux de la vague et quelle vague, pour pouvoir leur « ouvrir l’intelligence » vis-à-vis des Ecritures, vis-à-vis de lui ! Avouons qu’avec nous c’est un peu pareil et parfois nous préférons nous raidir devant la souffrance trop forte et, parce que l’on n’y comprend plus rien, nous réveiller du cauchemar par la fuite vers « autre chose », alors que Jésus attend que nous prenions la main qu’il nous tend !

3) Malgré les témoignages individuels de quelques-uns, les apôtres restaient incrédules car ils n’avaient pas renoncé à tout leur passé, à la nostalgie de leur vécu antérieur chargé de toutes leurs illusions rassurantes (« avant, c’était quand même mieux ! »).

 Ils n’avaient pas saisi l’avenir bienheureux, mais, aussi, déroutant, qu’ouvrait la résurrection du Christ pour eux ! Ne leur« jetons pas la pierre », car nous sommes bien souvent pareils ! Nous aussi,

nous restons sous l’emprise de notre passé : soit heureux et nous voulons alors, sans cesse, « revenir comme avant », soit malheureux et nous restons alors conditionnés par lui, incapables d’avancer.

Il nous faut ne rien oublier du passé, mais nous libérer par rapport à lui, entrer dans une vision renouvelée:…tout voir avec d’autres yeux, des yeux de « résurrection » : mon conjoint, ma famille, mes proches, mes collègues, ma situation, mon avenir et, en fait, la Parole de Dieu elle-même, c’est indispensable pour nous ouvrir, par cette « résurrection », le chemin du BONHEUR !

 

Michel  ANDRE, diacre

Jeannemichel.andre@gmail.com

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20 mars 2024 3 20 /03 /mars /2024 14:46

DEUXIEME DIMANCHE DU TEMPS PASCAL  B  7 avril 2024

                   DIMANCHE DE LA MISERICORDE

             Jn 20, 19-31 avec Ac 4, 32-35 et 1Jn 5, 1-6

Fil conducteur :

Du côté de Dieu, pas de problème : sa miséricorde est là, toujours prête…et nous attend patiemment !

C'est de notre côté que nos "comédies" de soi disant victimes (à plaindre) compliquent tout et nous retiennent de nous précipiter vers la miséricorde de Dieu, dans l'immense joie du repentir! L’évangile de ce dimanche en est l’illustration dans l’histoire de Thomas !

 

Principaux points :

  1. Fêter la « Miséricorde », c’est d’abord reconnaître avec gratitude celle, sans limite, dont Dieu témoigne à notre égard en pardonnant notre refus d’amour qu’est le péché. C’est ensuite entrer, à notre tour, dans ce mouvement d’amour de la miséricorde. L’histoire de Thomas en est l’illustration magnifique.
  2.  Quel contraste entre la joie débordante des disciples après la visite de Jésus, au soir de la résurrection et la réaction de Thomas quand il les retrouve ! Leur joie, il ne peut la partager. Non par ce qu’il doute de ce qu’ils lui racontent et qu’il sait être vrai (il n’est pas bête et connaît suffisamment ses copains pour savoir ce qu’il en est de leurs affirmations). Oui, il croit que Jésus ressuscité est venu, mais il est terriblement déçu dans son attente vis-à-vis de Jésus : « m’aime-t-il vraiment ? ». Comment est-t-il possible que Jésus soit venu quand lui, Thomas, n’était pas là ? Lui, le pauvre Thomas, avait tellement souffert, dans ces terribles moments de la Passion, de ce que Jésus avait subi : ce n’est pas juste ! Et voila le doute : puis-je croire que Dieu m’aime vraiment ? S’il m’aimait, il ne m’aurait pas « fait ça » ! Je doute de son amour pour moi !
  3. C’est la question qu’on entend poser  autour de nous …et peut-être même en nous, à l’occasion, tout en déclarant qu’on aimerait avoir « la chance de croire ». Thomas croit, en la résurrection de Jésus, mais il n’a pas la Foi, c'est-à-dire la confiance qu’il est aimé de Dieu et peut donc s’abandonner à cet Amour.
  4.  Dans cette situation de désespoir, on s’enfonce encore plus en se complaisant dans le rôle de victime boudeuse et revendicative (mais qu’est-ce que j’ai fait au Bon Dieu ?). C’est le " laissez-moi tranquille » que nous savons si bien jeter au visage des consolateurs qui veulent nous réconforter. Pire : puisque Jésus ne tient pas compte de moi, se dit Thomas,  je vais le provoquer en le défiant de me montrer ses plaies (Ah ah, très drôle n’est-ce pas, la balle est dans ton camp Jésus).

 

 Ne jetons pas la pierre à Thomas ! Reconnaissons plutôt combien nous lui ressemblons quand nous sommes blessés et révoltés devant l’indifférence (réelle ou supposée) de ceux dont nous attendons en vain l’amour. Combien de fois nous refusons de voir qu’en réalité on nous aime (que ce soit Dieu…ou les autres). Nous préférons jouer le rôle de pauvre victime (et néanmoins agressive). Dans nos « tiédeurs », nous réclamons parfois à Dieu « la grâce de croire » …alors que ce qui nous bloque, c’est, comme pour Thomas, ce rôle de « pauvre victime » que nous savons si bien jouer !

5) Comme ces huit jours passés ensuite dans cette révolte ont dû être horribles pour Thomas….comme pour nous quand nous refusons obstinément d’ouvrir notre coeur à la miséricorde de Dieu….et des autres, quand nous refusons de faire ce premier pas qui sauve !

Le premier pas, c’est la miséricorde de Jésus qui va le faire pour Thomas, en revenant exprès pour lui pour qu’il retrouve la confiance et parvienne ainsi à la foi. Comme Thomas, laissons nous envahir par la miséricorde de Dieu, entrons dans la « douloureuse joie du repentir »…laissons nous  être consolés pour consoler  à notre tour, dans la confiance de l’amour !

 

Michel  ANDRE, diacre jeannemichel.andre@gmail.com

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13 mars 2024 3 13 /03 /mars /2024 15:35

MESSE  DES  RAMEAUX ET PASSION  SELON  MARC chap 14 et 15, 1-47  lecture brève Mc 15, 1-39  28 mars 2021 année B

Alternance d’ombre et de lumière de la semaine sainte, inaugurée par la lumière des Rameaux !

Fil conducteur :Cette alternance d’ombre et de lumière de la passion et de la résurrection du Christ culmine dans le «triomphe» des « Rameux » et de l’institution de l’eucharistie, laquelle est bien le « mémorial » qui nous rattache à ces événements, quelques soient les fluctuations de l’histoire des hommes et de nos propres vies !

Principaux points :

  1. Certes, le récit de la Passion du Christ se suffit à lui-même, mais on peut brièvement souligner le contraste entre l’enthousiasme de la foule accueillant Jésus sur le petit âne et son retournement devant Pilate………. N’est-ce pas un peu l’image de notre propre vie avec ses élans vers Dieu, vers l’Amour et ses reculs , ses volte- faces et revirements ?
  2. Comment pouvons-nous, parfois, oublier, ne serait-ce que quelques instants, nos promesses baptismales, conjugales ou consacrées… !
  3.  Heureusement que ce mémorial de lumière qu’est l’eucharistie vient et revient sans cesse nous rappeler   l’Amour inconditionnel de Dieu en la personne du Seigneur Jésus !
  4. Il nous rappelle aussi que vis-à-vis des faiblesses humaines, telles que le reniement de Pierre,  la débandade des disciples ou nos dérapages, la confiance en la miséricorde de Dieu est le moyen aussi efficace qu’indispensable pour repartir du bon pied sur le chemin de l’Amour et du Bonheur, à la suite de Jésus !
  5. Mais suivre notre Sauveur, c’est aussi, comme pour les disciples lors de la Passion, participer à cette dernière, malgré la peur des épreuves que cela comporte et qui sont souvent beaucoup  plus conséquentes que celle, plutôt humoristique, du jeune homme (certainement Marc lui-même) qui abandonna le drap qui le recouvrait afin d’échapper à ses poursuivants !

Michel ANDRE diacre   jeannemichel.andre@gmail.com

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2 mars 2024 6 02 /03 /mars /2024 13:53

CINQUIEME  DIMANCHE  DE  CAREME  B 17Mars 2024

                                          Jn12, 20-33 avec He 5, 7-9

Le moment du choix! Acceptation et glorification.

 

Fil conducteur :

Quel écho suscite en nous le bouleversement de Jésus à cette croisée des chemins où se lie son destin de la passion, mort et …résurrection, désormais tout proches. Percevons-nous l’appel pressant de Jésus à chacun de nous pour participer à cette formidable prise en charge de l’humanité par Jésus ?

 

Principaux points :

  1. « L’heure est venue ….» ! Jésus  est monté à Jérusalem pour accomplir le salut de l’humanité ! Il sait ce qui l’attend de la part des hommes et bouleversé à la pensée de la passion et de la mort qu’il lui faudra traverser, certes librement, mais avec quelle souffrance !
  2.  Paul vient de nous le dire : « le Christ a présenté avec un grand cri et dans les larmes sa supplication à Dieu son Père qui pouvait le sauver de la mort… » (He 5). Choisira-t-il d’obéir ou renoncera-t-il à sauver l’humanité ? Notre sort à tous est en balance à cet instant crucial.
  3.  C’est alors qu’intervient un élément qui sera décisif : des grecs demandent à voir Jésus, posant un problème aux disciples et provoquant chez Jésus la prise de conscience de l’immense détresse de l’humanité passée, présente et à venir, cette humanité qui s’est coupée de Dieu et va à la dérive, tournant le dos à l’amour, s’éloignant du Bonheur pour lequel elle avait été créée ! C’est lui seul qui peut la sauver ! Et l’énormité d’une telle responsabilité le bouleverse de fond en comble. Il voit l’horreur des guerres, des camps de la mort, les tsunamis de haine qui submergent les autres hommes, femmes, enfants innocents, voués à la souffrance et à la mort par la cruauté de bourreaux dont on peut se demander s’ils sont encore humains. Il nous voit là, tels que nous sommes, affrontés à cette pandémie qui nous dépasse !
  4. Le pardon de tout cela, pour que coupables et innocents soient sauvés, c’est lui, Jésus, qui va le prendre en charge par son sacrifice, en réponse au désir du Père que « tous soient sauvés ».
  5. Plus encore, Jésus voit et entend ces cris de colère lancés par les hommes contre Dieu, leur Père, tenu pour responsable du Mal dans le monde parce qu’il a dû prendre le risque de créer l’homme « libre »! Libre en vue de quoi ? Libre de rejeter la haine et de choisir l’amour qui seul conduit au vrai BONHEUR.
  6. Voir ainsi l’Amour du Père contesté par les hommes achève de bouleverser Jésus ! C’en est trop ! Il demande au Père, en sa personne,  de glorifier l’AMOUR, de rendre justice à l’AMOUR ! C’est ce que fait de suite le Père, par cette voix et ce message de glorification de l’Amour, afin que jamais nous ne tombions dans l’accusation envers Dieu et l’inimaginable confusion de Dieu avec le Mal.
  7. Serons- nous bouleversés, dans quelques instants lors de l’eucharistie, quand Jésus va s’offrir à son Père pour notre salut ? allons-nous nous offrir au Père, nous aussi, avec Jésus, pour le rétablissement de l’amour dans ce monde et le bonheur définitif de tous dans l’autre ? C’est ce que Jésus attend maintenant de nous !

 

Michel  ANDRE, diacre   jeannemichel.andre@gmail.com

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23 février 2024 5 23 /02 /février /2024 13:18

QUATRIEME  DIMANCHE  DE  CAREME  B

(10 Mars 2024)

Jn 3, 14-21  avec Eph 2, 4-10

Persévérer ! Aller jusqu’au bout de notre recherche du Bonheur par l’amour ! Ne pas faire les choses à moitié !

 

Fil conducteur :

Dans ce carême, comme dans toute notre vie, la  persévérance est essentielle pour parvenir au but : le Bonheur …par l’Amour!

Notre tendance est de nous arrêter face aux difficultés.

Certes, le moteur de notre progression reste l’exemple, donné par Jésus, de l’efficacité de l’Amour pour vaincre les difficultés. Mais il faut aussi fournir au moteur le carburant que sont ces recettes infaillibles de l’humble demande d’aide et du pardon !

 

Principaux points :

 

      1. Ce Nicodème, nous lui ressemblons étrangement : on voudrait voir clair dans notre vie pour gagner le bonheur, mais on est plein d’hésitations, on est partagés, on a peur (c’est pour cela que Nicodème est venu de nuit !). Alors on s’approche de Dieu, mais avec précautions : on fait les choses à moitié !
      2. Aller jusqu’au bout ! Nous venons de passer la moitié du carême : c’est le moment de faire le point ! La question, c’est : « vais-je faire les choses à moitié, comme d’habitude, car je me connais….ou bien vais-je faire les choses comme Dieu, jusqu’au bout ? ». Car Dieu, Lui, va jusqu’au bout de ce que nous pouvons imaginer : donner son Fils pour le Bonheur de l’humanité toute entière ! C’est le « bout de l’Amour qui n’a pas de bout, de l’Amour infini, inimaginable » !
      3. Jésus le fait comprendre à Nicodème, et à nous, en rappelant l’histoire du serpent de bronze élevé de terre, pour donner la vie à cette bande d’hébreux ingrats qui ne savent que rouspéter (comme nous), récriminer sans cesse contre leur Bienfaiteur.
      4. Jésus n’a pas fait les choses à moitié ! Il nous a donné tout, en nous laissant totalement libres !

Car le choix est « dans notre main » :

  • soit, nous arrêter à la première difficulté, dans cette conquête du Bonheur, par découragement, doute et méfiance….
  • soit persévérer dans la confiance en Dieu, comme Jésus l’a fait dans la confiance totale à son Père, c'est-à-dire à l’Amour. Concrètement, comment cela se traduit-il pour moi ? C’est quoi persévérer ? Si je vis en couple, c’est ne pas baisser les bras à la première difficulté, la première incompréhension, voir la première désillusion sur l’autre (et peut-être sur moi !). Notre première réaction dans ce cas est le plus souvent de chercher à tout prix que « l’autre change »…et le plus vite possible, au besoin en le bousculant (« pour son bien », évidemment !). Or, le seul moyen efficace pour que ça change, c’est que je commence par changer moi-même sur certains points…que je ne vois même pas et qu’il me faudra découvrir en acceptant de me faire aider ! Mais, en dehors de la vie de couple, c’est bien la même chose dans nos relations avec les autres en général : persévérer dans la confiance, c’est accepter soi-même de changer ce qu’il faut changer. C’est la même chose avec nos enfants et pour eux vis-à-vis de nous. Est-ce que j’accepte de me détacher de l’idéal de vie, de la vision de bonheur que je voulais leur imposer….peut-être avec juste raison, mais peut-être aussi au détriment de la liberté essentielle à leur dignité d’enfant de Dieu (Eph 6, 4) ?
  • Persévérer, c’est aussi aller jusqu’au bout du pardon : non seulement demander pardon et pardonner, mais « réparer », c'est-à-dire chercher pourquoi notre relation, à l’autre et à moi, a dégénéré en agressivité réciproque et réparer cela. Ceci afin que les incompréhensions  ne recommencent plus et que cela débouche, au contraire, sur une véritable réconciliation (avec l’autre et parfois….avec Dieu !).

Tout cela est parfois décourageant, si nous oublions que c’est un véritable appel à la joie que nous lance le Seigneur Jésus dans cette continuation du carême qui nous est offerte pour aller jusqu’au bout, comme Dieu !

Michel ANDRE  diacre        jeannemichel.andre@gmail.com

BLOG   http://puzzlebondieu777.over-blog.com

 

 

 

 

 

 

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16 février 2024 5 16 /02 /février /2024 12:51

 

 

TROISIEME  DIMANCHE  DE  CAREME  B 3 Mars 2024

Ex 20, 1-17 Ps 18 B 1 Co 1, 22-25 Jn 2, 13-25

Sainte colère ou laisser-faire ? Croyance ou Foi ?

 

Fil conducteur :

  1.  La réaction de « sainte colère » de Jésus, face aux marchands du Temple pose problème à certains « puristes ». En vrai, elle nous montre la voie juste, à observer. Mais surtout, elle va exiger de chacun de nous une prise de position ferme et constante contre les dénis de justice notoires suscités par le Mal et dont notre société tend de plus en plus à s’accommoder sans problème ! De ce fait, si nous suivons Jésus, à contre courant du « monde », nous allons vivre forcément cette « béatitude » qui nous fait si peur :« bienheureux ceux qui souffrent persécution pour la justice, le Royaume des cieux est à eux » !

Principaux points :

  1. Qu’est-ce qui va différencier d’une colère injuste, dangereuse et condamnable, la « sainte et courageuse colère », comme celle de Jésus devant la souillure du Temple par un intérêt mercantile? C’est la bonne question, alors que certains condamnent systématiquement toute « colère », sans comprendre la différence capitale entre l’une et l’autre !
  2. Il y a, d’abord, une question de définition ! La juste colère, c’est le cri de scandale devant une injustice flagrante. Ainsi, la colère de Jésus devant la transformation de la Maison de prière, vouée au culte de Dieu son Père, en « maison de trafic ». C’est une situation injuste, blasphématoire, qui provoque à juste titre sa colère 
  3. Ensuite, il y a une question d’attitude devant l’injustice flagrante ! On peut suivre l’exemple de Jésus, à nos « risques et périls ». Mais on peut aussi faire le dos rond ! Soit parce que l’on n’a aucun moyen de réaction possible, soit parce que l’on préfère « ne pas s’en mêler » afin de n’avoir point d’ennui ! Tant pis, alors,  pour la justice ! Mais nous avons, bel et bien, une responsabilité à assumer envers la «justice», à chaque fois que c’est possible !
  4. Enfin, nous avons à trouver l’issue juste à la situation d’injustice en cause. Car il y a deux « portes de sortie » en face d’une injustice (cf Mt 5, 20) : Soit pratiquer la « justice des hommes », c'est-à-dire la loi du talion (œil pour œil, dent pour dent), avec sa séquence de rancune, haine, violence ! Soit pratiquer la « justice de Dieu », c'est-à-dire le véritable  PARDON !
  5. Le « déblayage musclé » de Jésus  départage les hommes. Il y a ceux qui voient leurs privilèges et leur emprise en danger et qui vont contrer Jésus.  Il y a ceux qui l’approuvent et commencent à « croire en son nom ». Mais leur « croyance » à l’égard de Jésus, voit en lui un chef politique pour les libérer des romains ou d’autre chose. Ils n’ont pas la FOI vraie dans la « Bonne Nouvelle » du Salut qu’apportait Jésus par l’offrande de sa Vie par Amour! Ils ont crié quelques jours plus tard « crucifie- le », déçus de ce « faux chef de guerre » ! Il y a, enfin, ceux qui ont en Jésus cette confiance amoureuse qui caractérise la Foi ! Puissions-nous être de ceux-là !

Michel ANDRE, diacre jeannemichel.andre@gmail.com

BLOG http ;//puzzlebondieu777.over-blog.com

 

 

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